Assurance prêt immobilier : quelles couvertures ?

Lors de l’établissement d’un contrat de prêt immobilier, l’institution financière prêteuse exige que l’emprunteur souscrive une assurance qui puisse couvrir les arrières de ce dernier en cas de non remboursement. Cette condition préalable à ce type de prêt n’est certes pas obligatoire, mais la pratique montre que les banques n’acceptent jamais de prêter leur argent sans la couverture d’une assurance immobilière. Si vous envisagez de solliciter un prêt immobilier, http://www.123-assurance-pret-immobilier.com/ vous révèle les garanties que pourrait vous réclamer votre banquier.

Les couvertures basiques

•La garantie décès : constitue la garantie minimale d’une assurance crédit qui intervient en cas de décès de la personne assurée. Si l’emprunteur avait opté pour un taux de 100 %, le prêt est remboursé intégralement et la famille du défunt peut conserver le bien sans se soucier de son financement.

•La garantie perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) : c’est la garantie de base en compagnie de la garantie décès. Elle prend en charge les cas où, suite à une maladie ou un accident, l’emprunteur ne peut plus exercer son métier et réaliser les actes ordinaires de la vie quotidienne sans l’aide d’une tierce personne comme se laver, se vêtir, se nourrir etc.

•La garantie incapacité temporaire totale de travail (ITT) : elle est relative aux situations dans lesquelles l’emprunteur ne peut plus exercer de manière temporaire sa profession. Il sera également dédommagé s’il ne peut plus exercer une quelconque activité pouvant être rémunérée. Le remboursement peut-être de deux ordres :

– indemnitaire : l’assureur prend en charge le montant qui correspond à la perte de salaire suite à un arrêt de travail

– ou forfaitaire : la société d’assurance prend en charge la mensualité de prêt immobilier après un arrêt de travail.

 

Les couvertures particulières

•La garantie invalidité permanente totale (IPT) : concerne les situations où l’emprunteur a un taux d’invalidité supérieur à 66 %.

•La garantie incapacité permanente partielle (IPP) : elle est valable lorsque l’emprunteur a une invalidité physique ou mentale comprise entre 33 % et 66 %.

•La garantie perte d’emploi : est quant à elle rarement exigée puisqu’elle a un coût beaucoup plus élevé que les garanties évoquées ci-dessus. Ici, l’assureur prend en charge le remboursement du prêt si l’emprunteur est licencié et qu’il perçoit l’allocation-chômage. Le règlement des échéances ne prend cependant pas effet le lendemain dudit licenciement ; en effet, le contrat prévoit généralement une franchise de plusieurs semaines pendant laquelle l’individu concerné n’est pas dédommagé. Par exemple, si le contrat prévoit que la franchise de votre la garantie perte d’emploi est de 60 jours, l’assureur ne prendra en charge le remboursement du prêt qu’à partir du 61e jour.